jeudi 25 mars 2010

LES CONSEQUENCES DU STRESS

Environ 80% des consultations médicales sont liées au stress, d’une manière ou d’une autre.    Pr. Herbert Benson, Harvard
La réaction d'adaptation "stress" privilégie l'utilisation des ressources mentales et physiologiques de l'individu pour favoriser sa défense face au danger ressenti, et ce au détriment de fonctions pourtant fondamentales (système immunitaire, digestif, etc.) mais coupables d'être énergétivores. Et si tout cela se déroule dans l'immense complexité de la biologie humaine, lorsque le système immunitaire baisse chroniquement la garde, il est intuitif d'en comprendre les conséquences éventuelles.

Ces conséquences peuvent se classer en quatre grands tableaux, représentés dans la liste non exhaustive ci dessous.

- Les conséquences physiologiques : troubles cardio-vasculaires, douleurs musculaires et TMS, fatigue chronique, migraines, etc.
- Les conséquences cognitives: baisse de la créativité, détérioration de la mémoire, difficulté à prendre des décisions, etc.
- Les conséquences émotionnelles : excitation, tristesse, sensibilité excessive, crises de larme ou de nerfs, etc.
- Les conséquences comportementales : agressivité ou tendance à l'évitement, comportements compulsifs ou addictifs, etc.

Il est important de savoir que le stress chronique est souvent pathogène et que ses conséquences peuvent être multiples et sans apparente relation avec les événements qui en sont la cause. Savoir gérer le stress, c'est aussi savoir reconnaître ses propres signaux précurseurs.

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