Le concept central dans tous les travaux relatifs au stress est que si vous êtes un zèbre fuyant le prédateur pour sauver sa vie, alors les mécanismes de stress sont merveilleux, exactement ce que vous voulez qu’il se produise pour survivre. Mais quand vous êtes un humain souffrant d’agents de stress adventices, les mêmes mécanismes se mettent en route et génèrent la maladie s’ils sont activés trop longtemps.Le processus de stress est ainsi "conçu" pour favoriser une adaptation à des agents de stress de nature physique, de faible fréquence et de forte intensité. Dans ces circonstances, le processus est parfait en ce sens qu'il propose d'une part tout ce dont nous avons besoin pour agir dans l'urgence (oxygénation prioritaire du coeur, du cerveau et des muscles, élévation de l'oxygène sanguin, libération de glucose par le foie, etc.) et sait d'autre part nous "délester" de tout ce qui n'est pas prioritaire (gestion du système immunitaire, de la libido, de la digestion, etc.) selon le principe génial que ces fonctions consomment de l'énergie qui sera plus utile pour assurer notre survie. C'est ainsi que, confrontés à des stimuli de stress chroniques et de nature psychologique, nous utilisons un outil qui n'est pas adapté aux circonstances et cela finit par dégrader notre santé.
Observations, informations et analyses relatives à la performance économique par le levier social. En particulier concernant la gestion de l'engagement professionnel, la prévention des RPS, des risques démographiques, de l'absentéisme, du présentéisme, de la rotation de personnel et de la pénibilité.
vendredi 19 mars 2010
LA REACTION DE STRESS EST PARFAITE, C'EST TOUT LE PROBLEME
Robert M. Sapolsky, chercheur à l'université de Stanford résume parfaitement l'ironie du stress :
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