vendredi 12 mars 2010

JE M'OCCUPE...

Quand je demande à des cadres comment se passe leur travail, il m'arrive d'entendre pour tout réponse, "je m'occupe". La suractivité pour certains, le désengagement pour d'autres.
Deux choses me frappent:
- je rencontre de plus en plus de ces cadres qui "s'occupent".
- ce phénomène se déroule dans une grande indifférence.
Tout ceci n'est t-il pas problématique? Selon l'expression désormais consacrée, nous sommes confrontés à une guerre économique. De nombreux bras dans de nombreux pays produisent plus vite et moins cher que chez nous. Que nous reste t-il dans l'industrie sinon la capacité d'innover et de produire des biens et services de qualité? Comment créer de la valeur quand le travail devient une "occupation"? A partir de quel taux de désengagement doit t-on considérer la situation comme critique et décider de s'attaquer aux causes qui le déterminent?

Bien souvent, les entreprises recherchent la croissance économique dans la sophistication d'une offre produit, d'un montage financier ou d'une stratégie commerciale. Au delà des ces possibilités il existe une "poche de croissance" insoupçonnée dans la bonne gestion de leur capital humain. Explorons la!

Souvent, ces personnes que j'interroge, m'expriment qu'elles préféreraient s'investir dans leur travail.
Il me semble que l'enjeu fondamental des prochaines années est de re-mobiliser ces ressources existantes, disponibles et bien souvent excellemment formées. Cela passe d'une part par une prise de conscience que le potentiel de croissance tant recherché existe également au sein de l'entreprise et d'autre part qu'il ne se développe que dans une approche humaine du management.

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