Que comprenons nous de la pénibilité des ajustements parfois nécessaires par ceux qui réalisent le travail?
Voici un cas ... d'école. Quand il pleut en semaine, les élèves doivent rester en classe (ou sous le préau) lors des récréations. Ne pouvant ainsi se défouler, ils dépensent leur énergie en s'agitant et en poussant les décibels en classe. En apparence, rien ne change pour ceux qui jugent et, ou bénéficient du travail. Les élèves vont à l'école le matin et retournent à la maison le soir. Les parents observent les progrès des enfants, en fonction de quoi ils jugent de la qualité du travail des enseignant(e)s. Dans la réalité cependant, tout est différent pour ceux qui réalisent le travail. Car le bruit et l'agitation sont de puissants voleurs d'énergie qui épuisent l'enseignant(e).
Comment alors juger et évaluer le travail? Lorsque l'on ne sait évaluer les conditions et les processus relatifs à l'exécution du travail, il est sans doute approprié de s'abstenir d'évaluer le travailleur.