Dans nos sociétés urbaines, l'individu ne peut ni fuir, ni lutter contre son environnement culturel.
Selon Laborit, c'est l'inhibition de nos pulsions naturelles et défensives de fuite et de lutte, c'est cette volonté refoulée du devoir, du vouloir agir, qui, lorsqu'elles perdurent, nous entraînent vers la pathologie. Or les désordres climatiques sont perçus par certains comme menaçant leur intégrité tout en étant hors de leur contrôle. Ils conduisent donc selon la "nouvelle grille" de Laborit à des désirs d'action de survie inhibées. Avoir envie de fuir ou de lutter contre un fléau (que ce soit la menace de la montée des eaux ou une relation difficile avec un hiérarchique au travail ou une surcharge de travail chronique) sans pouvoir réellement y parvenir est donc bel est bien une source d'anxiété.
Que faire alors?
- Relire Laborit (à défaut revoir le film de Resnais "Mon Oncle d'Amérique") pour s'inspirer de son travail novateur.
- Trouver un exutoire (légal et naturel) pour fuir (l'éloge de la fuite).
- Prévenir autant que possible les causes du mal.
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