Vous avez fait un diagnostic, une cartographie du stress dans votre entreprise. Les groupes concernés ont été identifiés, le niveau de stress moyen a été mesuré. Vous avez également calculé ses coûts, ce qui vous a permis de convaincre votre direction de poursuivre l'effort qui doit maintenant s'orienter vers l'action de prévention.
Dans le groupe de travail (participatif et multidisciplinaire) que vous avez créé, les idées fusent. Les langues se délient, chacun y va de sa suggestion, la perspective d'un environnement de travail serein et agréable se rapproche. C'est à cette étape, que deux pièges sournois se présentent. Si vous sélectionnez trop d'idées (nous ne parlons pas de leur qualité ou pertinence, mais de leur nombre) et si vous désirez apporter trop de changements simultanés, vous risquez de rajouter une charge de travail forte sur les épaules de toutes les personnes concernées (et la surcharge de travail est souvent une des causes principales de stress). Par ailleurs, trop de changement génère du stress! Ainsi vous pourriez, muni de toutes les bonnes intentions du monde, vous épuiser dans un projet qui pourrait se révéler neutre ou pire contre-productif. La prévention est tout évidence à privilégier, mais elle doit se définir et planifier à la mesure des ressources et des capacités d'adaptation des personnes concernées.
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