Le stress est une problématique interdisciplinaire et complexe. Elle est ainsi au carrefour de la biologie comportementale, de la médecine, de la psychologie, de l'ergonomie, de la sociologie, de l'économie, de la psychosomatique, j'en passe et des meilleures. Dans le monde entier, des scientifiques étudient ici des modèles pour le mesurer, là le comportement du cerveau pour le comprendre et partout ailleurs des idées pour le prévenir et le gérer. En contrepoids de cette apparente complexité, des voix, non moins sérieuses et scientifiques, s'élèvent pour nous proposer des solutions qui pourraient être une offense à notre intelligence si elles n'avaient pas démontré leur efficacité. Parmi ces solutions, je voudrais aborder le cas de la reconnaissance au travail. Selon des études réalisées par la chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail de l'université de Laval au Québec:
Le manque de reconnaissance arrive en deuxième position comme facteur expliquant la détresse psychologique des travailleurs, juste après la surcharge de travail.
et aussi:
Les gens qui se disent reconnus au travail ont quatre fois moins de risque de présenter des signes de détresse psychologique.
Simple mais pas simpliste. Déjà vu mais pas démodé. Douce ironie que celle d'observer que malgré (ou à grâce à ?) l'infernale emprise de la technologie sur les rapports humains, les techniques de gestion par le bon sens donnent plus que jamais de bons résultats.
En attendant, et c'est une bonne nouvelle, un programme de reconnaissance au travail ce n'est pas forcément onéreux bien que cela puisse rapporter gros.
Pour en savoir plus je vous invite à visiter le site du l'université précitée.
http://www.cgsst.com/fra/accueil-reconaissance-travail.asp
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