jeudi 9 décembre 2010

FROID, STRESS ET ENERGIE

L'hiver arrive et il fait froid un peu partout en France. Le froid est  un sujet très intéressant pour celles et ceux qui veulent comprendre le stress. En effet le froid (tout comme la canicule d'ailleurs) stimule  inconsciemment et naturellement chez les humains des mécanismes complexes d'adaptation et de régulation. Ceci en raison d'un magnifique principe portant le doux nom d'homéostasie, qui veut dire "tendance des corps vivants à stabiliser leur organisme". On peut donc qualifier le froid d'agent de stress thermique en ce sens qu'il déclenche une réaction d'adaptation automatique visant à la satisfaction d'un besoin primaire, celui de survivre. Lorsque cette régulation fonctionne correctement nous en sommes quitte avec des joues rouges et nous pouvons remercier l'évolution de nous avoir doté d'un système d'adaptation si performant. Mais lorsque notre système de défense est affaibli ou, et que le stress thermique est trop fort, des effets néfastes se manifestent. La fonctionnalité d'adaptation au stress thermique a donc des limites, comme pour le stress psychosocial. Cette réaction d'adaptation au froid permet par ailleurs de nous sensibiliser à un autre phénomène, celle de la dépense énergétique qui lui est associée. En effet cette thermorégulation consomme beaucoup d'énergie et c'est tout le problème. Le stress au travail et celui de la vie en société nous vole également de l'énergie à chaque fois que le processus d'adaptation se révèle nécessaire, ce qui arrive trop souvent. Le stress nous vole de l'énergie quand nous sommes coincés dans les embouteillages ou au bureau tard le soir. Le stress nous vole de l'énergie lorsque nous sommes confrontés à des conditions de travail difficiles ou à une vie de famille tendue. Alors que nous sommes attristés devant les conséquences visibles et quelques fois spectaculaires du stress chronique sur la santé, nous devrions prendre conscience de ses conséquences moins visibles, sa ponction sur notre énergie vitale.

1 commentaire:

  1. L'adaptation au stress demande beaucoup d'efforts à l'organisme.

    Face à ces différentes situations stressantes, il y a lieu de maîtriser au mieux son alimentation, son apport nutritionnel et son hydratation.

    Le processus d'adaptation face au stress déclenche des stimulations d’hormones, (adrénaline), et de neurotransmetteurs, (noradrénaline), inhibant les fonctions de lymphocytes et des monocytes, d’où déficience immunitaire.

    Ces stimulations sont énergétivores et sont destructrices de nutriments, (Vitamine C).

    Le stress est toujours inflammatoire, provoquant la prolifération des radicaux libres, c’est pourquoi les surrénales libèrent toujours du cortisol.

    Il provoque la destruction du cuivre (anti – inflammatoire).

    La baisse du cortisol, en cas de trop grande sécrétion favorise les risques de maladies cardio - vasculaires, de diabète…

    En cas de stress prolongé, la production de cortisol participe à la prise de poids. L’organisme étant en état d’alarme, de combat, va stocker de l’énergie pour répondre à toutes éventualités.

    Le stress déclenche une production d’acétylcholine qui rend l’estomac acide, favorisant l’ulcère.

    Il produit l’hormone magnésuriante, accélérant la perte de magnésium et l’apparition de la fatigue.

    La période hivernale est propice à l’ingestion d’aliments riches en nutriments limitant les risques de carences liées au stress face au froid : noix, dattes, figues, agrumes…

    Patrick LELU
    Conseiller Naturo Globaliste
    www.patricklelu.eklablog.com

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