Quels sont les liens entre engagement
et performance ?
Les salariés engagés étant connectés physiquement, cognitivement et
émotionnellement à leur travail, cela a un impact sur leurs performances. Plus
précisément, les performances peuvent être représentées par les performances
relatives à l’exécution des tâches et les comportements de citoyenneté
organisationnelle. Parce que les individus engagés investissent leurs énergies
physiques, cognitives et émotionnelles dans leurs rôles professionnels, ils
vont présenter des performances améliorées parce qu'ils travaillent avec plus
d'intensité dans leurs tâches sur des périodes plus longues. Ils sont également
plus axés sur les responsabilités. Les comportements de citoyenneté
organisationnelle sont des comportements informels qui contribuent à
l’efficacité de l’organisation en favorisant un environnement social et
psychologique propice à l'accomplissement du travail. Ils correspondent par
exemple à la serviabilité, l’esprit d’équipe, la conscience et la vertu
civique. Une étude de Rich, Lepine et Crawford (2010), a démontré que
l’engagement permet d’accroître les performances d’exécution des tâches et les
comportements de citoyenneté organisationnelle.
L'engagement total est-il bénéfique ?
L’engagement « maîtrisé »,
c’est-à-dire qui reste sous le contrôle de l’individu, est bénéfique pour ce
dernier. En effet, l’engagement va pousser l’individu à s’impliquer dans son
travail, ressentir des émotions positives et à se dépasser pour réaliser de
bonnes performances. Cette attitude positive de la part de l’individu, sorte
d’optimisme, va lui permettre de faire face aux situations difficiles et peut
se traduire par un dépassement des horaires de travail. En effet, certains
salariés engagés ne voient pas le temps passer au travail et/ou font des heures
supplémentaires parce que ce qu’ils font les passionne. Il faut cependant être
vigilant à ce que ces personnes ne tombent pas dans le
« workaholisme ». Ce dernier correspond à une perte de contrôle de
l’individu qui va travailler de manière excessive sans plus pouvoir s’arrêter.
Ceci pourrait générer, sur le long terme, un épuisement professionnel
(burn-out).
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