mardi 6 août 2013

A PROPOS DU DESENGAGEMENT

Le désengagement est-il le contraire  de l'engagement ? 
La littérature a posé le burnout comme concept opposé à l’engagement professionnel. Le burnout est défini selon trois composantes : l’épuisement émotionnel, le désengagement et le manque d’efficacité. D’autres auteurs proposent l’hypothèse selon laquelle le désengagement, voire le non-engagement pourraient être le contraire de l’engagement (Macey et Schneider, 2008). Alors quelle est la différence ? Les chercheurs indiquent que le désengagement résulterait d’un manque de ressources au travail tandis que l’épuisement (burnout) serait la conséquence d’un manque de ressources et d’un excès d’exigences au travail. Selon nous, l’engagement serait non pas le contraire du désengagement, mais plutôt un des niveaux de l’engagement selon un continuum allant de l’engagement au sur-engagement. Le burnout serait une conséquence possible du désengagement ou du sur-engagement.
 Quelles sont les conséquences du désengagement ?
A l’inverse de l’engagement, le désengagement est un comportement qui consiste en un manque de connections, d’une absence soit physique, émotionnelle ou cognitive, et des performances au travail insatisfaisantes. Le désengagement provoquerait donc des comportements fermés, un manque d’efforts, une absence d’expressions par rapport au travail et des comportements défensifs. Les personnes qui expérimentent un désengagement exercent leur rôle d’une manière très détachée et sans prise d’initiatives. Ainsi, l’individu désengagé se présenterait physiquement à son travail sans pour autant fournir les efforts nécessaires pour obtenir de bons résultats. C’est ce qu’on appelle le « présentéisme ». Sur le long-terme, le désengagement peut également conduire à l’épuisement professionnel et à l’absentéisme.

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