La littérature a posé le burnout comme concept opposé à l’engagement
professionnel. Le burnout est défini selon trois composantes : l’épuisement
émotionnel, le désengagement et le manque d’efficacité. D’autres auteurs
proposent l’hypothèse selon laquelle le désengagement, voire le non-engagement
pourraient être le contraire de l’engagement (Macey et Schneider, 2008). Alors
quelle est la différence ? Les chercheurs indiquent que le désengagement résulterait
d’un manque de ressources au travail tandis que l’épuisement (burnout) serait la
conséquence d’un manque de ressources et d’un excès d’exigences au travail.
Selon nous, l’engagement serait non pas le contraire du désengagement, mais
plutôt un des niveaux de l’engagement selon un continuum allant de l’engagement
au sur-engagement. Le burnout serait une conséquence possible du désengagement ou
du sur-engagement.
Quelles sont les conséquences du désengagement
?
A l’inverse de l’engagement, le désengagement est un comportement qui
consiste en un manque de connections, d’une absence soit physique, émotionnelle
ou cognitive, et des performances au travail insatisfaisantes. Le désengagement
provoquerait donc des comportements fermés, un manque d’efforts, une absence d’expressions
par rapport au travail et des comportements défensifs. Les personnes qui expérimentent
un désengagement exercent leur rôle d’une manière très détachée et sans prise d’initiatives.
Ainsi, l’individu désengagé se présenterait physiquement à son travail sans
pour autant fournir les efforts nécessaires pour obtenir de bons résultats. C’est
ce qu’on appelle le « présentéisme ». Sur le long-terme, le désengagement
peut également conduire à l’épuisement professionnel et à l’absentéisme.
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