mardi 1 novembre 2011

CHANGEMENTS, RESISTANCES, PARITARISME, ETC.

A l'occasion d'une intervention de conseil récente sur l'accompagnement au changement dans un contexte d'acquisition d'entreprise, j'ai retravaillé des éléments de méthodologie dont je voudrais partager un extrait ci-dessous. La question auquel cet élément fait référence est : "quels sont les principales règles permettant d'accompagner le changement avec succès ?" Pour répondre à la question de ce qui marche, je propose d'observer et réfléchir à ce qui ne marche pas et de raisonner par contraposée. Donc, qu'est ce qui ne marche pas lorsque l'on désire conduire le changement ? Ou dit autrement quels sont les exemples de changements "ratés" et que nous apprennent-ils? Parmi une multitude d'exemples, j'en ai choisi deux (ayant en commun d'être relatifs à des tentatives de réformer l'éducation nationale) qui me semblent avoir une portée pédagogique intéressante :

Ainsi l'autoritarisme est l'ennemi du changement et la démarche participative est une mode qui a ses raisons d'être. Trop souvent, c'est la méthode employée pour conduire le changement qui est responsable de l'adaptation ratée, plus que l'ampleur du changement a effectuer lui même.


Le mépris est un moyen puissant pour créer ou renforcer des résistances auprès des personnes concernées par le changement proposé. Rien de mieux pour mobiliser l'énergie contre le projet et ainsi le faire échouer avec quasi certitude.

1 commentaire:

  1. Bonjour Guillaume,

    De ce que j'ai pu observer jusqu'alors des transformations/changements, la résistance apparait bien en tout premier lieu dans la méthode effectivement. Où la rigidité en elle-même du "comment" on fait, du "comment" on s'y prend, produit une contre-force de même nature chez les hommes. Or, il y a souvent méprise dans ces contextes complexes, lorsque l'on croit à tort que les salariés ne veulent pas alors qu'ils voudraient faire autrement.

    Vos deux exemples, ici l'autoritarisme et le mépris, sont des systèmes vicieux où les discussions et négociations sur la manière de faire, ne semblent pas avoir leur place. L'autoritarisme et le mépris ne donnent pas le choix et coincent ! Qui aime l'enfermement ?

    Belle journée

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