mardi 9 novembre 2010

ENTREPRISE, PERFORMANCE, CAPITAL HUMAIN ET PARADOXES



Dans l'entreprise du 21ème siècle, le hasard et la fantaisie tiennent peu de place. Procédures, audits, tableaux de bords, progiciels, contrôles, certifications et normes sont autant d'outils devant favoriser l'optimisation de la rentabilité. Tout est ainsi organisé pour analyser et réduire toute forme de risque opérationnel ou financier. 
Pourtant à y regarder de plus près, les entreprises recherchent la performance économique d'une manière paradoxale :
- La réduction des coûts est une priorité mais les coûts cachés associés au stress sont ignorés. Par exemple quels sont les coûts de l'absentéisme, du roulement du personnel, des AT, etc. ?  Des statistiques récentes démontrent que ces coûts sont pourtant loin d’être négligeables.
- L'absentéisme grimpe mais l'absence d'outil pour le comprendre et le gérer perdure. De fait, la science de la gestion de l’absentéisme est d’une sophistication quasi préhistorique.
- Toujours plus d'information mais toujours moins de communication. 150 emails par jours et l’annonce de la fusion connue grâce à l’AFP.
- Les gestionnaires de programme excellent à la planification des risques mais ignorent jusqu'aux fondamentaux concernant les risques sociaux (qui concernent environ 25 % des salariés en Europe). Il est par exemple désormais nécessaire de savoir reconnaître les signaux précurseurs du stress pour pouvoir anticiper des conséquences qui peuvent être dramatiques pour les individus et les entreprises (souvent 6 mois d'absence pour un burnout).
- Les futurs managers sont formés à la gestion des hedge funds mais pas à celle des hommes. De nombreux rapports d'experts le confirment, l'apprentissage des habiletés managériales doit être renforcé pour nos forts en maths.
- Les technologies de l'information permettent un accès universel mais il faut venir au bureau tous les jours pour travailler. Profiter habilement des TIC permettrait de réduire en partie la problématique prégnante de l’équilibre vie privée, vie professionnelle.
- 20 ans pour valider une nouvelle molécule, un livre pour consacrer une nouvelle idée de management. Le principe de précaution doit également s’appliquer pour des innovations relatives à la gestion du capital humain en entreprise.
- Le taux d'emploi des seniors est obstinément faible mais l'âge de départ à la retraite est repoussé.

Il est grand temps de développer la science de la gestion du capital humain en entreprise. Dans un monde globalisé organisé autour de la création de valeur, les chemins de la performance économique et sociale convergent.

1 commentaire:

  1. parler du stress à des décisionnaires c'est comme évoquer à un ingénieur R/D de faire le travail d'un administratif ou du marketing ventes.

    le stress est une dimension scientifique non mesurable et contestable comme les acouphènes, on ne peut pas le mesurer, d'ailleurs tous nos concurrents se ridiculisent avec leurs observatoires/enquêtes/baromètres d'opinions subjectives même si ils en vendent, car cela calme les stressés sans suite.

    donc ou vous changer de cible/terme ou vous vous épuiserez

    conseil amical, les syndicats ont fait cette erreur en voulant faire reconnaitre le stress comme maladie professionnelle, ils peuvent attendre 100 ans ce n'est pas une maladie , c'est un ressenti elle ne sera jamais dans le tableau des MP

    avez vous remarqué que sans le vouloir nous avons choisi (moi) le même graphisme pour nos blogs?

    étonnant non? ces convergences

    nos discours convergent au stress près j'en parle jamais, j'utilise d'autres termes et le laisse aux curatifs

    avis gratuit et amical

    vw

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